La Birmanie, un pays qui conserve encore quelques zones grises!

Les zones grises existent partout dans le monde. Ce sont des endroits contrôlés par les mafias, situés à l’extrême d’un pays, à la jonction d’un autre pays, ou d’autres territoires environnants. En Birmanie par exemple, il est encore possible de trouver quelques zones grises. Elles font partie du « Triangle d’or », situé à l’extrême Est de la Birmanie, et à la limite de la Chine, de la Thaïlande et du Laos. C’est une zone montagneuse et vallonnée de terres riches où l’on cultive principalement de pavot à opium depuis les années 1950.

Le Triangle d’Or

Quelques 2000 tonnes d’opium sont converties en centaines de tonnes d’héroïnes dans les raffineries du « Triangle d’Or ». Comme vous le savez, la Birmanie est le second producteur d’opium dans le monde, après l’Afghanistan. Ce pays de Shan et des Ahkas est l’une des principales zones de production d’opium de la Birmanie. Cette situation a duré pendant un demi-siècle. Les polices de Bangkok ont quelquefois trouvé des drogues qui passaient par la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, qu’on appelle amphétamine. Ces drogues ont été produites dans cette zone grise.

Une région intéressante

En effet, la publicité n’est pas très agréable quand on veut visiter cette partie du pays. Mais toujours est-il que les touristes doivent être accompagnés d’un guide Shan pour pénétrer dans cette zone. Au fil des routes, il y aura des contrôles de passeports et des haltes fréquents. Pourtant, on peut remarquer que la population du « Triangle d’Or » est beaucoup plus riche que les autres ethnies birmanes. Ils possèdent beaucoup de voitures, des téléphones portables de luxe et des motocyclettes.
Mais si on ne tient pas compte de cet aspect plutôt morne du « Triangle d’Or », on pourrait voir que la culture, la vie, et les costumes traditionnels des Ahkas sont toujours très intéressants.

Les  peuples birmans restent tout de même partout très ouverts et très accueillants dans cette partie de l’Asie.